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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 10:00

      Nombreux sont en  val d'Ondaine, dans la région stéphanoise et en Rhône-Alpes, ceux et celles qui attendent le prochain verdict de l'UNESCO sur l'inscription des patrimoines Le Corbusier dans le patrimoine de l'Humanité. A Firminy, chacun sait que l'initiative en vue de ce classement a fait suite à l'achèvement en 2006 de l'église Saint Pierre, plus d'un quart de siècle après la pose de la première pierre.

      Dans le cadre d'un travail récent avec des lycéens de Saint-Etienne volontaires pour suivre les stages de "réussir aujourd'hui" à l'Ecole des Mines, et en vue d'une visite qu'ils feront prochainement sur les sites de Firminy-Vert, un mémento sur Le Corbusier a été rédigé.

      J'en propose ci-dessous la copie. Il ne s'agit pas d'un traité complet sur le sujet, et il manquera les illustrations qui ont accompagné la séance. Mais chacun pourra du moins y trouver le rappel des données les plus essentielles.

     Les éventuels commentaires des lecteurs seront lus avec le plus grand intérêt, et s'il le faut, j'utiliserai ce blog pour répondre aux questions et apporter dans la mesure du possible les compléments qui pourraient être sollicités.

      Enfin, toute suggestion pour l'animation culturelle du site Le Corbusier de Firminy sera bienvenue.

                                            René COMMERE

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                           LE CORBUSIER - 1887-1965 -

7000 pages dans 35 livres + une centaine d'articles - 78 édifices réalisés dans 12 pays - 305 projets étudiés (architecture et urbanisme) - 400 tableaux, + tapisseries.

  

 

"Le plus grand architecte du 20ème siècle". L'un des rares architectes connus du grand public, un nom qui symbolise l'architecture moderne comme celui de Picasso pour la peinture.

 

I - Comment expliquer la célébrité exceptionnelle d'un architecte ?

 

A / "La planète comme chantier" (Cohen)

Des oeuvres (78 réalisations) sur tous les continents, dans une douzaine de pays. Elle y sont honorées d'une réputation qui dépasse celle des autres architectes de son époque.

Des projets de dimensions internationales : palais des nations à Genève, siège de l'ONU à New York.

Conception et réalisation d'une capitale nouvelle : Chandigarh.

 

B / L' influence multiforme des oeuvres réalisées :

- elles ont souvent fait école pour leur valeur d'avant-garde : villas, exposition Weissenhof à Stuttgart, maison radieuse de Marseille, pavillons suisse et brésilien de la cité universitaire, chapelle de Ronchamp, couvent de la Tourette en région lyonnaise. Ces réalisations ont eu valeur de messages (invention, harmonie, maîtrise de la lumière...). Suscitant enthousiasme et adhésion passionnée, elle sont étudiées par les jeunes et futurs architectes.

- ces oeuvres ont aussi déclenché réprobation et controverses, parfois violentes, entre tenants des traditions et partisans du renouveau architectural. La presse en diffusait les échos. Ironiques ou indignées, les réponses de Le Corbusier, ses attaques contre l'esprit académique, ne manquaient pas de mordant. Ainsi l'affaire du palais de la Société des Nations a donné à la bataille une dimension passionnée et internationale !

- Ajoutons qu'on a souvent attribué à Le Corbusier des choses qu'il n'a ni faites ni voulues. Par exemple, il a été montré dans une exposition à Londres en 1987 que s'il n'a rien construit en Angleterre, il a fortement influencé ce qui s'est fait, car ses idées en matière d'urbanisme nourrissaient "le rejet haineux de la ville traditionnelle, dont il fallait remplacer la brutalité, la médiocrité, la saleté, par quelque chose de pur, d'ordonné, de rationnel". Sans intervenir directement dans les réalisations des villes nouvelles anglaises "Le Corbusier a donné le ton à une multitude de travaux produits avec peu de talent, dont il n'était que la justification".

En France, on entend encore des gens considérer comme désastreux "l'urbanisme à la Le Corbusier" , réputé responsable des malaises des "grands ensembles" alors qu'il ne lui a jamais été donné d'en réaliser selon ses principes :"soleil, espace, verdure".

 

C / Force de la communication -

Sur son passeport,  Jeanneret était "homme de lettres". D'une grande force persuasive, ses écrits, livres et articles signés Le Corbusier à partir de 1920, ont exprimé clairement ses idées. Habilement composés et riches d'illustrations démonstratives, ils ont été lus et traduits dans le monde entier. Or l'écrit donne du sens à ce qui est produit, et de façon plutôt séduisante.

Ajoutons les multiples invitations à faire des conférences qui passionnaient les auditoires, de Paris à l'Amérique du sud, de Moscou à New-York.

Il faudrait aussi mentionner les diverses expositions auxquelles il a été invité, quelquefois il est vrai comme peintre : exemple en 1935, au Musée d'art moderne de New-York. Sans oublier ses participations inventives à divers salons parisiens.

 

D / Le rayonnement intellectuel de l'atelier du 35 rue de Sèvres ("le 35 S"), crée en 1924. Des visiteurs et des stagiaires de tous les pays y furent accueillis, jusqu'en 1965. Dans un livre de souvenirs, Roger Aujame raconte qu'à certaines époques, les demandes de stages arrivaient par milliers du monde entier (la Fondation les a conservées en archives). Les stagiaires n'étant pas payés, beaucoup faisaient de petits boulots. Ainsi Bossu, plus tard célèbre à Saint-Etienne pour ses immeubles de 6 étages sans escalier, était débardeur aux Halles le matin.

Leur motivation ? Apprendre une autre architecture que celle de l'académisme des Beaux-Arts. En 1961, Corbu raconte : "Mon atelier a été le centre de ralliement de près de 200 architectes venus de tous les horizons de la planète". Nombre d'architectes réputés s'y sont formés (stages de six mois au minimum, parfois de plusieurs semestres).

 

E / N'oublions l'influence déterminante de Le Corbusier dans les CIAM (congrès internationaux de l'architecture moderne), dix fois rassemblés de 1928 à 1960. Celui de 1933 a élaboré les constats et préceptes d'urbanisme de la fameuse Charte d'Athènes, première fois éditée par Corbu en 1937, et suscitant comme toujours approbations enthousiates et critiques acerbes. Une réédition lui parut nécessaire au lendemain de la guerre, alors que tant de villes étaient à reconstruire, et d'autres à rénover pour cause de vétusté et d'insalubrité. Pour beaucoup de spécialistes, c'est encore aujourd'hui un texte de référence (mais plus ou moins discutable selon d'autres).

 

II - "Il n'a pas fait les Beaux-Arts !"

 

Donc il n'était pas diplômé en architecture : un argument pour dénier sa compétence....

Comment s'est-il formé ?

 

A / A la Chaux de Fonds, cet enfant doué pour le dessin apprend le métier de graveur de boîtiers de montres ; son maître (L'Eplattenier) l'initie à l'architecture, qu'il ajoute aux enseignements de l'école. Le jeune Jeanneret y devient professeur, et réalise ses premières commandes (un cinéma, trois villas). De 1907 à 1911, il finance aec ses ses honoraires des voyages autour de la Méditerranée et en Europe centrale, comme une sorte de "Tintin de l'architecture" (Cohen) ; il remplit ses carnets d'observations sur les monuments, les villes, les habitats vernaculaires, et aussi le rôle des diverses architectures dans la composition des paysages (ce qui ne s'enseignait pas aux Beaux-Arts !

Il s'instruit par des stages de longue durée :

- à Lyon, Tony Garnier (1908) lui fait découvrir l'importance sociale de l'architecture et de la planification urbaine.

- à Berlin, Behrens le sensibilise à l'esthétique volumétrique des bâtiments et objets industriels adaptés à leur fonction, comme les silos (c'est déjà le "design" !). Les architectes allemands novateurs (Gropius, le Bauhaus) sont alors sensibles à la beauté latente dans la rigueur géométrique et les proportions harmonieuses.

- il passe 15 mois à Paris (1908-9) chez les frères Perret qui commencent à s'imposer comme architectes du béton armé.

 

B / Des débuts professionnels difficiles.

      En 1917, il s'installe à Paris avec deux projets : s'essayer à la peinture, peut-être comme Picasso, déjà célèbre, mais surtout oeuvrer dans le bâtiment, car il y aura beaucoup à construire après la guerre, et qu'il faudra savoir le faire vite et bien, au moindre coût, tous en assurant un confort suffisant et salubre pour le plus grand nombre. Il crée à Alfortville une entreprise de préfabrication d'éléments en béton, et produit quelques ouvrages : centrale hydro-électrique en Poitou, château d'eau à Podensac (Gironde)...

      Mais l'essai industriel n'est pas une réussite économique, bien qu'il ait essayé de faire connaître son modèle "do-mi-no", conçu dès 1915. C'est que les industriels du bâtiment ne sont prêts, ni matériellement, ni psychologiquement, pour la préfabrication et la production en série. On le verra avec les mésaventures de Pessac (1925).

        Peu de succès pour les débuts en peinture (expo en 1918 après avoir proclamé la fin du cubisme)....

 

III - L'esprit nouveau et l'engrenage polémique.

 

A / "L'esprit nouveau" : une revue internationale d'esthétique, lancée en 1920 avec son ami le peintre Ozenfant. L'objectif : proposer un renouvellement culturel dans tous les domaines des arts, des lettres, et des sciences. Participants : Aragon, Braque, Derain, Fernand Léger, Erik Satie, Cocteau, etc...Succès rapide, comme si la revue répondait à un besoin dans ce monde encore traumatisé par les horreurs de la guerre et en quête d'idées nouvelles ! Des lecteurs dans de nombreux pays. 28 numéros paraîtront jusqu'en 1925.

Le Corbusier préconise pour l'architecture comme dans les arts plastiques une esthétique fondée sur des formes géométriques pures et simples, facilement compréhensibles (purisme). Il ironise sans complaisance sur la banalité académique. Exemple : "Il est dans tous les pays des écoles d'architecture...qui emberlificotent des intelligences neuves et leur enseignent le faux, le fard et les obséquiosités des courtisans. Des écoles nationales !"

      Ses articles sont rassemblés en 1923 dans un livre : "Vers une architecture", qui connaît un rapide succès international et deviendra l'ouvrage d'architecture le plus souvent réédité au 20ème siècle (éd. la plus récente en 2005). On y voit des projets tels que la maison Citrohan pour construction en série, qui lui vaut les ripostes virulentes des tenants de l'ordre établi qui perçoivent une menace pour leur métier. Sa réponse dans une nouvelle préface du livre exclut toute possibilité de conciliation :

     "Je voudrais conduire à l'examen de conscience et au repentir ceux qui,de toute leur férocité, de leur haine, de leur frousse, de leur indigence d'esprit, de leur absence de vitalité, s'emploient avec un acharnement néfaste à combattre et àdétruire ce qu'il y a de plus beau dans ce pays : l'invention, le courage et le génie créatif, tout particulièrement attachés aux choses du bâtiment" .

 

B / Les oeuvres qui donnent corps au message.

Elles l'amplifient car elles sont visitées, commentées, critiquées, admirées par les uns, dénigrées par d'autres, ou bientôt imitées. Il y aurait une histoire pour chacune...

 

1 /Architecture et mobilier:

- le pavillon de l'Esprit nouveau, prototype concret en taille réelle, au salon des arts décoratifs de1925. Expose non seulement une architecture, mais aussi des concepts innovants en matière de mobilier et de décoration intérieure : collaboration de Charlotte Perriand (intégrée à l'atelier en 1927).

- les villas puristes aux murs blancs et lisses, commandées dès 1923 par une clientèle aisée voulant s'affirmer d'avant-garde. Villa La Roche à Paris (1923-5), villa Stein à Garches (1927), Villa Savoye à Poissy(1928-29), etc...

- Pessac, maisons ouvrières bon marché parce que construites en série, commandées par un industriel, Frugès (inauguration : 1926). Résistance des entreprises locales qui freinent les adductions d'eau ; il faudra une intervention ministérielle pour débloquer la crise.

- deux prototypes d'immeuble social collectif au Weissenhof, à Stuttgart, grandiose exposition où les architectes "modernes" de plusieurs pays ont été invités à confronter leurs inventions, amicalement et en grandeur réelle (1927). Quelques années plus tard, plusieurs participants allemands, fuyant le nazisme, iront exercer leurs talents en Amérique. Ex : Gropius, devenu professeur à Harvard.

 

2 / En matière d'urbanisme, Le Corbusier expose au salon d'automne de 1923 son plan (diorama de 100 mètres carrés) pour une ville de 3 millions d'habitants. Un centre d'affaires fait de gratte-ciel de 60 étages distants de 250 m. au minimum et séparés par des espaces verts occupant 85% de la surface. Autour, des quartiers d'habitation moins hauts. Séparation des circulations,etc.. New-York représenté à la même échelle donne l'image d'un entassement désordonné...et de gratte-ciel "trop petits" !

       Dans le même esprit, au Salon de 1925 : le "plan Voisin" propose de mettre de l'ordre dans Paris en faisant disparaître les quartiers insalubres. Protestations indignées de ceux qui ne veulent pas comprendre le message : ce barbare a le culot de vouloir détruire Paris.

     Autres projets d'urbanisme demandés et étudiés les années suivantes, sorte de boîtes à idées, pour Alger, Moscou, Rio de Janeiro, Montevideo, Bogota, Anvers, Barcelone, Genève. Considérons qu'il s'agit de boîtes à idées, car il y a loin du plan à l'exécution (pourquoi ? cf Charte d'Athènes...).

 

 

IV -  Le palais des Nations : un combat retentissant à l'échelle internationale.  

 

1927, concours international lancé par la SDN. 377 projets pour un très vaste et complexe édifice international situé au bord du Léman. Seuls lauréats partisans de l'architecture moderne, Le Corbusier et de son cousin Jeanneret sont classés dans les trois premiers, déclarés ex aequo. Membre du jury au nom du gouvernement français, ennemi notoire de l'architecture moderne, Lemaresquier (chef d'atelier à l'Ecole supérieure des beaux arts de Paris) intrigue, mobilise toutes les forces de l'académisme et réussit à le faire déclasser sous le prétexte mineur d'une encre non conforme....: c'est son "triomphe contre la barbarie".

 

      Célèbre pour avoir gagné, Le Corbusier décide de devenir célèbre pour avoir perdu face à l'Académisme conservateur et au corporatisme. Les multiples protestations contre l'injustice qui lui est faite lui montrent qu'il n'est pas seul dans ce "combat". Même à Moscou, on le soutient. Conséquence finalement positive sur sa notoriété internationale.

       C'est dans ce contexte que naissent les CONGRES INTERNATIONAUX D'ARCHITECTURE MODERNE. Le premier, en 1928, est invité à La Sarraz par Hélène Mandrot, héritière du terrain sur lequel se construit le Palais des Nations. Il rassemble 20 architectes de 8 pays. Thème : comment l'architecture et l'urbanisme peuvent-ils concourir à l'amélioration de la vie sociale ? Se méfiant des risques de débats idéologiques, il obtient d'établir lui-même l'ordre du jour. En ces matières, l'avant-garde devait rester le plus possible apolitique pour garder un caractère d'universalité.

 

V - La quête de projets et de commandes publiques (1928-40).

 

Il s'agit ce faire vivre et travailler l'atelier.

- Moscou, 1928 : le projet de Le Corbusier est classé premier au concours pour Centro Soyouz (palais pour la maison des syndicats). Chantier de 1929 à 1932, mais concessions pour cause d'économies sur le système de climatisation, d'où des défectuosités qui pourront alimenter les critiques...Actuellement, un ministère..

- Genève 1932-33 : immeuble clarté (parois métalliques).

- 1933 - Paris : pavillon suisse de la cité unversitaire, résidence d'étudiants commandée par le Conseil des Universités helvétiques. Attaqué comme moralement et politiquement dangereux par la conservatrice Gazette de Lausanne.

- Paris, 1933.Cité du Refuge (Armée du Salut). Même problème qu'à Moscou à cause des économies sur la climatisation. Corbu retouchera lui-même les façades en ajoutant des pare-soleil.

- Tournées de conférences en Amérique dans l'espoir de commandes. A Rio de Janeiro, avec Niemeyer, participation au projet du ministère de l'Education et de la santé.

- Quand la crise freine les projets constructifs dans le monde, Le Corbusier réalise à Paris en 1937, pour l'exposition de 1937 sur les arts et techniques de la vie moderne, le Pavillon des temps nouveaux : 15000 m2. Un message pacifiste : "Des armes, des munitions ? Non, merci ! Des logements pour tous !" Les joies essentielles : soleil, espace, verdure .

 

VI - Après la guerre : les grandes oeuvres d'un architecte désormais consacré

 

- New-York : intervention décisive sur l'emplacement et la conception du palais de l'ONU, dont la construction est ensuite confisquée par des collègues américains.

- En France, premières commandes publiques pour les Unités d'habitation : le prototype marseillais (ô combien critiqué ! "la maison du fada"), les autres (Rezé, Briey, Firminy) et celle de Berlin-Est.

- A Saint-Dié (Vosges), la municipalité, craignant ses électeurs et en particulier les propriétaires en centre ville, refuse finalement le plan de reconstruction demandé à Corbu, car il ne reconstruit pas en grès vosgien, pierre trop coûteuse.... Mais l'usine Duval (toujours debout) est une réussite .

- Pavillon du Brésil à la Cité universitaire de Paris (livré en 1938)

- Recommandé à Nehru par Claudius-Petit, il reçoit commande de l'Inde pour réaliser Chandigarh, nouvelle capitale du Penjab. Il conçoit lui-même les principaux bâtiments administratifs, en tenant compte des contraintes climatiques soigneusement étudiées.1950-60). Palais des beaux-arts en 1964-5, et en 1985 seulement, monument de la Main ouverte face à l'Himalaya..

- en même temps, diverses commandes à Ahmedabad (villa, musée...)

- Firminy-Vert : la maison de la culture (1960-65), le stade(1970)

- Art sacré : Ronchamp, La Tourette ( années 50) - 1960-65 : projet pour l'église de Firminy-Vert (chantier commencé en 1973, mais resté inachevé après 1980, par manque de financements et de soutien politique ; la construction reprise en 2003, a été terminée en 2006 : voir dans ce blog les articles sur  : "Le Corbusier à Firminy : les détours d'une reconnaissance patrimoniale"). 

- Japon : musée de Tokyo (1957-60)

- Harvard : Carpenter center of arts (1961)

- Zurich, maison des arts (achevée en 1967).

...; et le cabanon de Roquebrune Cap Martin, ultime résidence de Corbu avant sa tombe qu'il a dessinée dans la même ville.

 

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R.C. janvier 2011.

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commentaires

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