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En hommage à la mémoire de Georges Delfante, disparu au début de janvier 2012, voici la reproduction intégrale de son article dans le numéro 104 d'URBANISME (1968) entièrement consacré aux mutations urbaines de Firminy entre 1953 et 1968. L'architecte-urbaniste ne donne pas seulement le récit de son expérience, mais en tire pour la rendre utile des leçons à l'intention de tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, étaient responsables d'actions d'aménagement et d'urbanisme. 

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          FIRMINY : LE POINT DE VUE DE L'URBANISTE

Charles Delfante, urbaniste de Firminy

dans "Urbanisme", n° 104, 1968 : un numéro essentiellement consacré à Firminy..

(les intertitres ne sont pas de l'auteur, mais son texte est scrupuleusement respecté)

 

Donner un point de vue est, pour l'urbaniste en titre de Firminy, une entreprise délicate. Tout au plus peut-il tenter de faire participer le lecteur à une série de péripéties, voire à une série d'aventures : en fait, à le convier à la lecture d'un roman, un roman technique.

 

A - Les études préalables au plan général d'urbanisme.

En 1954 à Firminy, l'importance de la documentation à recueillir, la gravité des choix à faire, l'énormité du travail à accomplir, en un mot, tout ce qui devait constituer dans les très courts délais impartis le Plan d'urbanisme, rendait la réussite de la mission particulièrement difficile et même incertaine, et les faibles moyens mis en oeuvre la transformaient en une aventure périlleuse.

Face à un pays rude, à une occupation du sol rébarbative, à une population malheureuse ou aigrie, à un habitat où le taudis régnait en maître, et à un entourage administratif et politique souvent sceptique, la tâche aurait même pu paraître insurmontable à l'urbaniste désigné par le Ministère de la Construction.

Apportant sa technique, il put bénéficier de l'existence d'une équipe, qui ne pouvait, à l'époque, être qualifiée de pluridisciplinaire car le mot n'avait pas été inventé. Si l'"aventure urbanistique" de Firminy est d'abord l'aventure d'une ville, c'est aussi l'aventure d'une équipe qui connut des fortunes diverses, mais dont le moral et la confiance en l'avenir demeurèrent constants, dans l'euphorie ou dans l'adversité.

La présence d'un ancien ministre de la Construction à la tête de la municipalité permit, à l'origine, d'effacer de multiples contraintes administratives, et facilita grandement la mise en oeuvre des études urbaines, alors très faiblement dotées, tant en moyens financiers qu'en hommes.

La mission première devait essentiellement consister à établir un avant-projet de plan d'urbanisme "directeur", dans les conditions et le cadre législatif de l'époque, compte tenu des études plus générales qui avaient eu pour objet le Bassin stéphanois (conduites, à partir de 1942, par une agence dirigée par Roger Puget).

Mais il fallait aussi, selon le désir exprimé en cette occasion par la Direction de l'Aménagement du territoire et de l'urbanisme, tenter d'appliquer des méthodes nouvelles : en particulier en matière d'analyse, de conduite, de raisonnement, et de justification des dispositions proposées.

Si les hommes (élus, notables, architectes, ingénieurs, sociologues, fonctionnaires de la construction et des Ponts et chaussées) étaient pour la plupart mis en place dès le quatrième trimestre de 1953, ils ne pouvaient imaginer, compte tenu de leurs origines, formations et âges très divers, qu'ils allaient constituer une véritable équipe. Ces hommes voulaient chacun accomplir leur tâche pour le mieux : et cette convergence de bonnes volontés, alliée à une ouverture d'esprit assez rare à cette date pour être signalée, créa l'équipe dont l'existence n'apparut aux yeux de l'extérieur que beaucoup plus tard.

Mais, dans un premier temps, l'urbaniste eut à procéder seul à une quête systématique de renseignements et de documents, afin d'établir une monographie de la ville. Cette monographie n'avait pas pour but essentiel la présentation d'un rapport et de plans polychromes, mais bien l'élaboration d'un ensemble de déductions logiques devant conduire à une création urbaine raisonnée. En prenant le problème sous cet aspect, il rencontra partout compréhension, ou du moins bienveillance étonnée, qui facilitèrent sa tâche

 

Dans la manière d'exprimer chacun des éléments de l'analyse, deux buts étaient poursuivis :

1 - mieux faire connaître la ville et les problèmes qui s'y posaient aux habitants et à tous ceux qui participaient à l'étude ;

2 - permettre de formuler conclusions et synthèses qui faciliteraient les choix et pourraient concourir à l'élaboration du programme et à la mise en forme du plan sur les bases les plus rigoureuses et si possible indiscutables.

Il faut en effet se souvenir que nous étions alors au temps où le recours à l'intuition créatrice devait suffire à apporter des solutions aux multiples problèmes, de quelque nature qu'ils fussent.

 

Mais l'état de Firminy en 1953 ne pouvait s'accommoder de palliatifs et on ne pouvait se limiter à la recherche d'une possible extension et à l'amélioration de l'équipement : d'autres méthodes devaient être envisagées. En effet, la gravité de la situation démographique, économique, sociale etc.. était telle, les contraintes si nombreuses, que Firminy pouvait se prêter à une expérience : on ne risquait pas d'aggraver le pire.

Les analyses urbaines prirent une forme qui devint traditionnelle : elles étaient à la fois grossières et précises, dispersées et orientées : elles donnaient une connaissance très inégale de la ville et des problèmes qu'elle posait.

Ces études furent complétées par des études sociales menées par l'équipe du C.N.R.S., et par une foule d'études techniques ayant pour objets : la recherche de l'eau et l'étude du réseau de distribution, l'assainissement et les conditions de rejet dans la Loire, la structure des sols et les dégâts occasionnés par les mines, l'étude de l'état sanitaire et l'auscultation du patrimoine immobilier.

Le défaut d'éléments statistiques a contraint l'urbaniste aux contacts avec tous les groupes de la population (industriels, commerçants, syndicats, paroisses etc...) et conduisit à une information réciproque par l'intermédiaire du maire et des élus.

Les carences de la connaissance rendaient indispensables les contacts périodiques et tout se discuta avec qui le voulait bien : tant et si bien qu'au jour de la saisine du Conseil municipal, la plupart de ceux qui étaient intéressés par le développement de leur ville étaient au courant. Une certaine "participation" était née, qui s'organisa plus tard lorsqu'il fallut faire adhérer la population aux dispositions du plan.

 

 

B - Informer sur le projet d'urbanisme

 

Il était difficile de dire si le plan était bon ou mauvais : il proposait surtout un cheminement parmi les impératifs et les contraintes.

Cependant, il pouvait paraître très ambitieux, trop peut-être car il n'envisageait rien moins que la rénovation totale de la ville (nous parlerions aujourd'hui de "restructuration"). Et c'est cette ambition qui a rendu indispensable l'effort d'information et de participation car le Conseil municipal, bien qu'informé, n'était pas entièrement acquis. Nous décidâmes donc de rechercher l'adhésion de la population. Et l'on vit le Maire tenir conférence dans les salles de cinéma faisant relâche, commentant les documents d'analyse qu'il avait lui-même photographiés, et expliquer à tous les motifs, les buts, les voies et les moyens. La presse fit écho et l'on sentit l'inquiétude première balayée par l'excitation de l'action : enfin, "on allait faire quelque chose".

Dans ce climat, il eut sans doute été facile de faire approuver le plan. Cependant, il resta au stade de la prise en considération car elle suffisait très largement, et surtout parce que nous craignions alors que les opérations les plus élémentaires, réalisées en application du plan, ne modifient considérablement les hypothèses de base et ne rendent le plan caduc avant le véritable début de la réalisation.

En fait, il ne fut repris qu'en 1960, aux fins de complément, et les dispositions essentielles ne furent pas modifiées.

Nous avions donc un guide dans ce plan pris en considération, ou plus exactement un "fil d'Ariane" qui pouvait, du moins l'espérions-nous, nous conduire hors du labyrinthe administratif et nous permettre d'étudier plus en détail les opérations.

 

C - Firminy-Vert

 

Outre les opérations d'équipement, qui faisaient partie du sauvetage de Firminy, et qui nous intéressaient parce qu'elles étaient indispensables, l'activité de l'équipe se polarisa sur les différents secteurs de "plans de détail" : et plus particulièrement sur le plan d'urbanisme du secteur d'extension qui devait devenir "Firminy-Vert", car à l'origine il s'agissait, avant toute chose, de permettre la réalisation de logements dont la population avait tant besoin.

Les règles d'utilisation du sol une fois définies, les voies d'accès et de desserte dessinées, les grandes directions de la composition urbaine fixées, il restait aux architectes à travailler. C'est alors qu'on vit naître l'équipe de travail : car les architectes "chefs de groupe", André Sive et Marcel Roux, comprirent immédiatement l'intérêt du dialogue et l'acceptèrent, avec l'urbaniste et avec les autres.

Les études de plans de masse succédèrent aux études de plans de masse et permirent l'élaboration d'une doctrine dont certains éléments sont nés de boutades. Ainsi est apparue l'appellation de Firminy-Vert, car il fallait une sorte de slogan pour que l'on comprenne la volonté des maîtres d'ouvrage et des maîtres d'oeuvre : par opposition à Firminy-Noir, à Firminy-surdensifié, à Firminy-sous-ensoleillé, Firminy-Vert apparaissait à l'évidence comme une sorte de paradis qui pourrait être assez rapidement créé. Tout dans la composition d'ensemble, l'environnement des immeubles, le modelage du terrain (qui fut totalement redessiné), la recherche des matériaux des façades, était orienté pour obtenir ce contraste bienfaisant.

Il fallait que le nouveau quartier soit clair, ensoleillé, que les enfants puissent y jouer sans risque, que les familles puissent y retrouver un cadre plus adapté à leur vie.

Cette  recherche de tous les instants pour donner de meilleures conditions de vie fut la règle, qu'il s'agisse :

- des garages proches des logements, mais aussi effacés qu'il était possible ;

- des séchoirs conçus pour éviter que le linge des grandes lessives du lundi transforme les immeubles en étalage de la vie intime de leurs habitants ;

- du lavoir imaginé pour perpétuer la tradition et le contact social :

- des ateliers de bricolage et des salles de réunion (prévues bien avant qu'elles fussent imposées par le législateur, mais dont la réalisation s'est fait attendre) ;.

 

Tout put être tenté : parce que toutes les idées étaient admises et que les choix ne venaient qu'après une analyse objective et une confrontation impartiale.

 

Mais avant Firminy-Vert, l'immeuble de la place du Centre avait été planté, tel un étendard révolutionnaire, donnant le signal de la rénovation et le ton de la restructuration. Cette manière de procéder impliquait une méthode générale de pensée qui imposa, par la suite, l'intégration systématique de toute opération, aussi limitée soit-elle, dans le cadre plus général de l'urbanisme de Firminy.

A quelque moment que ce soit, les préoccupations ont toujours concerné la ville et le mode d'existence de ses habitants. Nous voulûmes renforcer l'idée de connaître et nous assistâmes avec le temps une étonnante transformation de l'une et des autres : et dès l'occupation des premiers logements de Firminy-Vert, on aurait pu croire à une autre cité, à d'autres moeurs.

Il faut dire que le soin de l'"art de vivre" avait été poussé très loin : et l'on avait pu voir l'urbaniste, devenu directeur de chantier, participer avec beaucoup d'autres à la rédaction d'un mode d'emploi des nouveaux logements dans le nouveau quartier, et les architectes imaginer des formes les plus diverses de l'aménagement des logements.

Il est d'autant moins possible de rapporter tout ce qui fut fait, et de montrer jusqu'où furent reculées les limites des préoccupations de l'urbanisme, que les participants eux-mêmes ne se souviennent plus exactement du détail. Mais l'on ne saurait trop insister sur l'étonnante valeur du dialogue entre les techniciens et un maire, soucieux des problèmes humains, scrupuleux à l'extrême dans le choix des solutions, poussant systématiquement ses collaborateurs dans leur dernier retranchement.

 

Ce dialogue passionné et passionnant prit une dimension nouvelle le jour où Le Corbusier accepta de travailler à Firminy.

 

D - Une dimension nouvelle avec Le Corbusier et le deuxième plan d'urbanisme.

 

Ce fut d'abord le projet du stade et de la maison de la culture. Vinrent ensuite les premiers croquis de l'église, puis de l'Unité d'habitation. Et ce fut pour nous la meilleure des récompenses, le dédommagement de tant de peines. Le Corbusier accepta de placer l'Unité au sommet de Firminy-Vert, complétant ainsi le quartier, au point que certains pensent actuellement qu'elle fut à l'origine de la composition.

A cette époque vint le succès. Trop tard : car Sive, merveilleux moteur de l'équipe, inspirateur éclairé, excitateur de pensée, organisateur tenace, nous avait quittés. Trop tôt : car rien n'était fini.

Ce fut, pour le nouveau quartier et pour la ville, le "prix de l'urbanisme", qui donna, au conseil municipal, confiance dans l'oeuvre en cours. Mais pour les architectes, pour l'urbaniste et d'autres, cette ultime consécration comptait moins que l'adhésion de Le Corbusier ou que la satisfaction des très jeunes habitants.

Cette première phase étant terminée, on pouvait envisager l'avenir avec plus de confiance, et l'on devait imaginer un nouveau plan sur un territoire plus vaste, avec des objectifs très différents. En effet :

- d'une part la commune de Chazeau, à la suite de la fusion avec Firminy, fournissait le territoire nécessaire,

- d'autre part, ayant restructuré les activités économiques et ayant pris les mesures nécessaires pour compenser le dépérissement des mines, il fallait songer à un développement.

Alors, tout recommença.

Une nouvelle étude monographique, destinée à préciser et compléter la première, fut entreprise dans des conditions beaucoup plus satisfaisantes. Les matériaux accumulés et les études faites avaient contribué à la connaissance. La participation était devenue une habitude : tant et si bien que toutes les propositions paraissaient à tous évidentes, voire familières. Il fut nécessaire seulement d'affiner les hypothèses, de donner de la précision aux volontés d'action qui s'affirmaient, de rechercher l'homogénéité et la cohérence.

Tout fut matériellement plus facile, mais moralement plus difficile, l'équipe s'étant en partie désagrégée. Les uns avaient disparu, d'autres étaient partis, et il faut bien le reconnaître, en vertu de cycles mal définis, l'ardeur et la tension chez les membres restants s'étaient atténués : tout n'allait plus aussi vite.

Intervint à ce moment-là l'approbation du plan directeur qui, sans être tout-à-fait une formalité, fut néanmoins facilement acquise. Et si le travail courant et permanent devenait chaque jour plus important, il était plus léger et plus facile.

Le nouveau plan établi à l'horizon de l'année 1975 devait permettre de travailler tout au long d'une période s'étendant sur les cinquième, sixième et septième plans (nationaux). Mais malgré ces objectifs à long terme, nul n'a jamais considéré la tâche terminée et cette gestion de tous les instants demeure la préoccupation dominante.

 

E -  Des enseignements pour les acteurs de l'urbanisme et de l'aménagement 


S'il y a une leçon à tirer de l'expérience de Firminy, elle est fonction de la ténacité d'une équipe qui eut la chance de demeurer longtemps en place.

Nous ne voulons pas dire que tout a été parfait. Des erreurs ont été commises dont les responsables se sont plus ou moins rendus compte en raison de la difficulté à mesurer leur importance respective. Le mérite de la municipalité fut grand de poursuivre l'exécution d'un plan, au besoin malgré des erreurs partielles, afin de le réaliser jusqu'au bout dans son ensemble.

La situation géographique de Firminy ayant placé la ville hors des grandes voies de passage, il fallut attendre les réalisations de Le Corbusier pour attirer la foule des curieux ou des visiteurs intéressés.

Loin de nous de dire non plus que Firminy a été à la pointe du progrès dans tous les domaines et que là les choses aient été en avance par rapport à l'ensemble des villes françaises. Mais si l'on a le droit d'estimer comme exceptionnelles les conditions dans lesquelles Firminy a été étudié puis réalisé, ces circonstances devraient pourtant se retrouver le plus naturellement à chaque élaboration d'un programme, d'un plan et surtout d'une politique, à savoir : le rassemblement des hommes de bonne volonté, le souci commun de bien faire, la compréhension réciproque, et surtout l'absence de tout verbiage ou bavardage inutile, l'esprit qui permet à tous de comprendre le langage des autres.

Il faut ajouter à cela la continuité d'une pensée et la permanence d'une équipe (ce qui n'implique pas sclérose et absence d'évolution) : facteurs essentiels de réussite. Cette notion d'équipe, et sa qualité, sont primordiales car il n'est pas possible de considérer chaque acte séparément. Il n'est pas vrai de dire que tel ou tel membre n'a pas eu telle ou telle idée, comme il n'est pas vrai d'affirmer que seule la volonté créatrice de chacun a permis l'oeuvre. Les choses se sont faites car elles devaient se faire : le plus naturellement du monde, le plus simplement aussi, sans que les uns ou les autres soient écrasés par le génie de certains. Et l'admirable est que, à l'exception des oeuvres qui sont expressément signées, aucun des membres n'est en mesure de savoir lui-même quelle part lui revient dans la somme des pensées créatrices. Tout s'est fondu dans l'ensemble, et nous sommes tous convaincus qu'il y a, là aussi, un des éléments essentiels du succès.

Cet "attelage d'hommes" était ce qu'on appelle actuellement une équipe multidisciplinaire. Il y a eu participation, non par la volonté de faire participer, mais par rejet d'un urbanisme confidentiel : l'urbanisme est "chose publique", "res publica". Rejet qui a concouru à l'élaboration d'un schéma de structure avant la lettre. Le premier plan était en effet l'expression d'une politique d'urbanisme et constituait le guide de toutes les actions, y compris celles de l'administration. Par-delà, il préfigurait la ville de demain : "ville nouvelle", ou ville "recréée".

Le chemin parcouru est long, mais celui qui reste à parcourir est encore plus long.

Le trajet effectué était semé d'embûches qui ont été franchies "dans la foulée". Les obstacles qui se dressent à l'horizon sont d'une autre nature et il faudra que l'équipe conserve le moral, qu'elle renouvelle les pensées directrices, réaffirme les objectifs pour que, pousuivant le même but, le futur reste dans la ligne du présent.

Et si l'aventure de Firminy connaît à ce moment de son histoire une "happy end", c'est bien sûr un peu en raison du travail des urbanistes, des ingénieurs, des architectes, des services etc...; mais c'est surtout en raison de la volonté compréhensive d'un maire, très informé, qui loin de se satisfaire des solutions ou de accommodements banaux, loin de chercher la facilité d'une réelection en multipliant les inaugurations, a tout discuté pied à pied, tout remis en question, pour que les solutions proposées soient parmi les meilleures, pour que la ville soit à la mesure des hommes et que les hommes puissent y vivre mieux.

Sans cette volonté d'un "patron", sans cette ténacité de la municipalité, sans cette complicité des hommes, rien n'eût pu être fait...et rien ne sera fait nulle part.

Charles Delfante, 1968.

 

 

 

 

 

 

 

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