Déferlement autour de l'ancien bourg, à peine
repérable. Quelques barres ou blocs d'habitations collectives, enveloppées dans une nappe pavillonnaire qui s'étend sur les collines, mais laisse quelques intervalles agrestes. Au premier plan,
zone d'activités, supermarché, terrains de
sport.
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Avec les deux chapitres précédents consacrés aux métamorphoses de Firminy et du Chambon- Feugerolles, nous sommes entrés dans la période d'après 1950, où ce
sont désormais des projets pour une meilleure urbanité qui ont déterminé l'évolution citadine, en rapport avec les nouvelles législations concernant l'habitat et l'urbanisme.
De surcroît, lorsqu'à partir des années 70 se sont multipliées les déprises industrielles, livrant nombre d'espaces à reconvertir, il s'est révélé
indispensable de les réhabiliter, et de rendre attractifs pour de nouvelles activités le contexte et les équipements urbains. L'achèvement de l'autoroute Givors-Firminy en 1970 a représenté à
cet égard une évènement significatif : ne l'appelait-on pas "l'autoroute sauve qui peut ?".
A côté des héritages épargnés par les rénovations urbaines, nous sommes donc aujourd'hui en présence de paysages profondément transformés, où vont se
juxtaposer des éléments de plusieurs âges, répondant à des logiques multiples : habitats sociaux, lotissements pavillonnaires, zones industrielles conservées ou reconverties, surfaces
commerciales.
On peut alors se demander si, pour un regard extérieur, celui d'un visiteur ou d'un nouvel arrivant, peu familiarisés avec l'histoire et la singularité des
lieux, le territoire de l'Ondaine n'aurait pas évolué comme une vaste et banale banlieue. Car en matière d'architecture, de voierie et d'équipements, de vie sociale, comment ne pas y
retrouver des formes et des situations analogues à celles qui ont marqué un peu partout la croissance urbaine ?
En contrepoint, on se doit de rappeler l'attachement de chacune des cinq communes à son histoire et à son individualité. Avec le recul des cinquante
dernières années, on peut notamment observer le souci des municipalités de soigner l'apparence et les symboles historiques des centre-villes, de conserver des éléments architecturaux porteurs
de sens, d'en créer même éventuellement, le plus magistral exemple étant la valorisation du patrimoine Le Corbusier, mais on peut aussi mentionner l'hôtel de ville d'Unieux, le réaménagements
des centres du Chambon-Feugerolles, de Fraisses et de La Ricamarie). Sont aussi conservés, réutilisés, valorisés comme patrimoines, des témoignages de l'histoire industrielle.
Cf. les nombreux articles de ce blog consacrés à ces patrimoines.
En matière de patrimoine industriel, en dehors de ce blog, la revue du CILAC, "Archéologie industrielle", a publié dans le n° 46, juin 2005, pages 18 à 31 : "inventaire archéologique de l'ancienne Usine de l'Ondaine" (R. Commère).
Coordonnées du CILAC, association nationale pour la préservatioion et la mise en valeur du patrimoine industriel : BP 251, 56007 Vannes cedex - voir aussi le site
internet)
Faits d'urbanisme.
La construction est allée bon train : 5400 logements neufs ont été livrés dans la vallée entre 1952 et 1970. Le recensement de
1990 a montré que les deux tiers des résidences principales
avaient alors moins de quarante ans d’ancienneté ; 38,6% (soit 8984 sur 23237) avaient été construites après 1968.
Des ensembles de logements sociaux
En dehors de Firminy et du Chambon Feugerolles, les réalisations ont été plus dispersées,
moins spectaculaires.
Faute de les énumérer tous, citons par exemple à Unieux les deux barres de HLM de la rue Penel (1956 et 1960), celles du groupe de la rue
Curie (1966-67), puis l'ensemble de 271 logements du Val Ronzière (1969-70), et un peu plus tard, l'ensemble de HLM adossé à la colline du Vigneron.
(Pour plus de détails, cf. l'article
"bref historico-géographique sur Unieux" chargé dans ce blog le 29 mai 2008)
La Ricamarie livra, dès 1956, près de 150 logements HLM ou PSR (programmes sociaux de relogement, en rapport avec la résorption d’habitats
insalubres) ; puis ce furent le quartier du Montcel (années 70) et celui de l’Eglise (42 logements, années 80).
Comme ailleurs, certains de ces quartiers subirent à des degrés divers les effets d’une
condition sociale aggravée par le manque de travail et par l’orientation des populations solvables vers d’autres formes d’habitat. Tel fut par exemple le cas presque pathologique du quartier du
Montcel.
Un nouveau centre pour Unieux
L'article rappelé ci-dessus sur l'histoire d'Unieux
analyse les raisons pour lesquelles, en 1964, cette commune se dota d’une nouvelle mairie : au voisinage du nouvel Hôtel des Postes et du nouveau C.E.S., à peu de distance des immeubles HLM
ensembles de la rue Penel, de la rue Curie et du Pont d'Unieux, on créait un coeur urbain plus proche de son centre de gravité que l’ancien bourg, et mieux situé sur l'axe majeur
de le circulation.
Ce recentrage territorial devait aussi compenser la réalisation, quatre années plus tôt, du "centre urbain" de Cote-Quart, ensemble de nouveaux locaux pour le
sport, les réunions et les spectacles au bénéfice d'un quartier très excentré mais né au 19ème siècle pour les ouvriers des aciéries de Firminy ; ainsi avait été accentué l’éclatement de cette
commune en noyaux géographiquement séparés.
Le choix d'une architecture résolument moderne pour le nouvel Hôtel de ville fut donc un signal fort et loin d'être banal, puisqu'en 2005
iI a été labellisé comme "patrimoine du 20ème siècle"
Dernière réalisation à proximité de ce nouveau centre : la médiathèque
inaugurée en 2008.
Petits immeubles et pavillons
Avec la législation de 1967 instituant les plans d’occupation des sols, les promoteurs publics ou
privés, purent identifier les terrains constructibles et engager, sous réserve du contrôle des densités, de petites opérations. Ainsi vit-on fleurir çà et là de petites immeubles collectifs
(contribuant aussi au renouvellement des vieux centres) et des lotissements déployés sur les bordures encore campagnardes.
(Unieux, groupe HLM du Vigneron, accroché sur la pente, entre des pavillons et le parc du château Holtzer)
Résultat : trente cinq pour cent des 6065 maisons individuelles recensées en 1990 avaient été emménagées après 1982.
Résultat auquel avait concouru de façon significative le lotissement pavillonnaire réalisé après 1981 par La Ricamarie, dans le cadre de la Z.A.C. de Dramoison, un programme de 300 logements visant à fixer des catégories de ménages qui ne trouvaient pas leur place dans le bâti disponible. L’extension au-delà de l’autoroute avait été amorcée par l’ouverture en 1978 du nouveau collège, conçu de façon expérimentale comme établissement à la fois d’enseignement, d’animation culturelle et de formation des adultes.
Entreprenant sa rénovation plus tard que Firminy et Le Chambon (en raison des
emprises minières), c’est seulement dans les années 90 que La Ricamarie un important programme urbain (voir photo). Programme auquel s'ajouta la belle médiathèque réalisée à la fin
du 20ème siècle.
2 -Terrains industriels et urbanisme.
Des créations : les zones d’activités
Il s'agissait de maintenir l’emploi, d'accueillir de nouvelles entreprises
ou permettre le desserrement d’activités trop à l'étroit dans le tissu urbain ancien.
Telles furent autour de Firminy les zones du Bas-Mas, des Prairies, de la Martinière, plus récemment des pentes du Pinay ; de même au Chambon-Feugerolles la zone
Saint-Thomas, etc...
C'est au début des années 90 que les derniers terrains restés agricoles à l'ouest du Chambon-Feugerolles ont été inclus dans le nouveau parc d’activités chambonnaire,
en continuité avec l’ancien site de la centrale thermique du BEC .
Les friches industrielles
Alors qu’en 1971 le projet du S.D.A.U. (schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme) soulignait la rareté de terrains industriels alors récupérables en Ondaine, la fermeture des mines et la crise des établissements métallurgiques allaient livrer aux aménageurs de vastes friches à reconvertir. Il importait que ces terrains ne demeurent pas des verrues paysagères et des non-values fiscales. Si l’on voulait séduire des entreprises, il était prioritaire de changer l’image de ces espaces sans urbanité, d’effacer leur héritage marqué négativement. Les démolitions sont donc allées bon train (cf les articles du 2 07 2008 sur les opérations "table rase" au Chambon-Feugerolles et à La Ricamarie)
Des "vestiges" bâtis
Pourtant, quelques vestiges bâtis subsistent, pour des raisons diverses,
comme pour jouer un rôle d'aide-mémoire de l'histoire industrielle.
Citons au Chambon la valorisation monumentale du puits du Marais, sur un rond-point routier (voir l'article de juin 2008 : "le
chevalement du Marais, quelques images pour remonter le temps").
La Ricamarie a obtenu le classement du puits Combes au titre des monuments historiques (voir l'article du 4 juin 2008 dans la série "patrimoine minier de La Ricamarie)
A la Silardière, le château d’eau de la cokerie a été conservé comme emblème-phare de la commune et du nouvel hôtel jouxtant l’autoroute.
Au débouché du ravin du Valchérie, une entreprise utilise encore la grande halle vitrée de l’ancienne usine Crozet-Fourneyron (cf. l'article du 11 07 2008 sur le
site Crozet-Fourneyron).
. A Unieux, les anciens bureaux de l’usine Holtzer ont été réaménagés pour des activités tertiaires. De même, à Fraisses, avec l’appui de fonds européeens, a été réhabilité dans la
zone industrielle du Parc l’héritage bâti d’une territoire abandonné en 1994 par les laboratoires de l’I.R.S.I.D. (successeurs du Centre de Recherches de la C.A.F.L. et de Creusot-Loire, dont
l'élégante architecture des années trente ne laisse pas indifférent. De petites entreprises, dont plusieurs de haute technologie, l’occupent pleinement depuis 1999.
A Firminy, la tour de trempe construite par les Aciéries en 1934 domine de sa haute et sombre silhouette le site métallurgique encore en activité de Firminy (plusieurs
articles à son sujet dans ce blog). Non loin, au bord de l'Ondaine, subsite la halle géante actuellement inutilisée de l'ancienne moyenne forge de Creusot-Loire....Et çà et là, on peut encore
trouver des bâtiments à l'abandon attendant la pioche du
démolisseur.
A Firminy, aux portes
d'Unieux, l'ancien transformateur de l'usine métallurgique est toujours présent au bord de la route...
La réutilisation des terrains miniers
Quatre-vingt dix hectares ont été reconvertis entre 1960 et 1980, principalement à La Ricamarie. La politique des Houillères, qui avaient programmé dès 1960 la cessation progressive de l’exploitation minière, était d’aménager elles-mêmes les terrains libérés et de les utiliser pour faciliter la reconversion des mineurs. Il était donc prévu de les céder en priorité aux entreprises qui s’engageaient à créer des emplois pour les mineurs. Dans les années 70, il fut décidé d’accepter toute entreprise créant des emplois, pour les mineurs ou non.
Si une partie des terrains miniers de La Ricamarie ont fait l’objet de lotissements industriels (zone de Bayon, encore frangée de corons ; petite zone artisanale de La Mine ; zone de Caintin), c’est une grande surface commerciale, intéressée par la proximité de Saint-Etienne, de sa rocade ouest et de l’autoroute, qui occupa en 1975 le site de Bel-air-La Béraudière, déployant ses magasins et ses aires de stationnement sur l’ancien crassier ; réhabilitation qui attira à proximité d’autres commerces et même un hôtel de qualité. Non loin, la vue découvre de verdoyantes aires de sports reprenant au mieux les terrains que leur sous-sol miné rendait impropres à la construction.
Après 1980 se sont ajoutés au Chambon et à La Ricamarie :
- a/ la zone Pigeot-Montrambert. Sur ce vaste site réhabilité après le long délai nécessaire à la stabilisation du terrain a été ouverte une déviation de la RD 88 donnant accès à un
nouvelle zone d'activités. En arrière se profilent les carrières d’exploitation du grand crassier de Saint-Pierre, qu’une entreprise a reçu l’autorisation d’exploiter en 1981 ;
- b/ la zone Flottard-Silardière (cokerie abattue en 1976, puits de mine fermé en 1983) ; - c/ le site de la centrale du Bec (démolie en 1986) ;
- d/ la friche minière de Monterrad, et à proximité, dans la zone des Trois Ponts, l’emplacement des gazomètres dont le dernier a disparu en 1980 est utilisé par des services de
l’EDF.
Réhabilités, reverdis, réoccupés par des bâtiments industriels clairs et colorés, ces espaces (à l’exception de la zone Pigeot, plus tardivement aménagée) ont contribué depuis une quinzaine d'années à la métamorphose des paysages industriels de la vallée.
Les espaces de la métallurgie
Alors que restaient des places encore vacantes, de nouveaux terrains
disponibles venaient de la métallurgie.
Au Chambon-Feugerolles, des bâtiments de l’usine Claudinon (fermée en 1966), assez proches du centre-ville ont trouvé un nouvel usage (commerces, entrepôts,
ateliers municipaux, salle des fêtes).
Ceux de l’usine Crozet-Fourneyron furent mis en vente au début des années quatre-vingt par l’entreprise pour reconstituer son capital. Un lotissement en reprit une
partie.
Au coeur du Chambon, la démolition en 1993-94 et le transfert de l’usine Dervaux vers la zone industrielle du Bec a laissé place à un centre commercial et aux élégants
immeubles des "Ecrins" réalisés par les H.L.M.. Ainsi est réhabilité un site limitrophe du centre ville.
Après 1986, la faillite de Creusot-Loire et le retrait d’Usinor ont encore livré à Firminy, Fraisses et Unieux de vastes surfaces à la reconversion, dans une zone où la métallurgie garde quelques beaux fleurons puisque subsistent, dans des bâtiments rénovés, des usines de haute technologie (forges, construction de machines à extruder, laminage à froid, cylindres de laminoirs). Ici survivent donc, mais avec des effectifs bien moindres que jadis, ces témoins d’une identité culturelle née du travail multiforme de l’acier.
Restent des terrains inemployés par l’industrie. Le département en a tiré parti pour ouvrir une voie rapide permettant de décongestionner le trafic de la grande rue d’Unieux, où passaient en 1996 plus de 17000 véhicules par jour, et un trafic aggravé de poids lourds depuis la reconstruction du pont du Pertuiset en 1989. La ville d’Unieux a ainsi diposé de terrains pour un nouvel ensemble d’habitat en bordure d’une vaste place artistiquement dessinée au Vigneron. Les bureaux de l’usine Holtzer ont été réhabilités pour des PME, et les terrains bordés par la nouvelle rocade sont aujourd'hui occupés par divers commerces et services.
A Firminy, rue Dorian, est restée longtemps en friche une aire spacieuse que
des entreprises (agence immobilière, carrossier, traitement de façade, recyclage de déchets, jardinerie) ont commencé à à occuper à partir de 2001, après la construction par la municipalité
d’une usine-relais où l'on traite des déchets recyclables. Entièrement garni de nos jours, aucun élément visible du site ne permet
d'imaginer ce que fut son ancien usage métallurgique ( voir photo de la jardinerie).
Conclusion
Il faut être âgé de plus de cinquante ans pour se remémorer les images urbaines antérieures aux premières opérations significatives d’urbanisme, et mesurer l’ampleur des transformations.
Peut-on en dégager un bilan ? Au recensement de 1990, les deux tiers des résidences principales avaient moins de quarante ans d’ancienneté ; 38,6% (soit 8984 sur 23237)
avaient été construites après 1968, alors que dans le même temps la population était passée de 71082 à 61397 habitants (moins 9685). Le recul démographique n’a pas empêché que se continue le
renouvellement immobilier massivement entrepris après 1956. L’habitat social et le pavillon individuel ont progressé dans des proportions semblables. On lotit encore des terrains sur les pentes
restées vacantes.
Le renouvellement urbain sur fond de baisse démographique a donc pu se déployer dans un territoire relativement spacieux, autorisant des espaces verts et des
densités modérées autour des cinq centres communaux, dont les municipalités ont voulu soigner l’image de diverses manières (réaménagement des places, fleurissement, coloration claire des
architectures anciennes et nouvelles, fontaines à Firminy et au Chambon, etc...). Concurremment avec la logique des grandes surfaces commerciales génératrices de nouveaux foyers d’attraction
périphériques, il fallait ainsi favoriser la pérennité, sinon le renforcement, des fonctions traditionnelles de ces centres. Entre eux, enfin, pas de hiatus urbain : la réhabilitation des zones
industrielles héritées de l’ancienne urbanisation peut symboliser la volonté d’éviter un avenir de pure banlieue-dortoir.
De grands urbanistes ont rêvé d’une urbanisation linéaire comme modèle idéal
d’organisation, plus spécialement il est vrai quand il s'agit d'industries.
Du fait de son étirement et de son découpage communal, l’Ondaine s’en rapproche, de sorte que la majeure partie des habitants de la vallée bénéficie d’une
bonne répartition géographique des équipements de proximité (commerces, écoles, bibliothèques municipales, gymnases, deux piscines, etc...). Depuis 2006, l'électribfication de la ligne SNCF
entre Firminy et Saint-Etienne s'est accompagnée d'une modernisation des gares, et a permis une desserte à la fois plus régulière et plus confortable. Il n'est pas impossible, certains y
pensent, que Firminy devienne le terminus du TGV vers Paris ! La rénovation de la gare l'a dotée d'un bel et spacieux parvis permettant la mise en place d'une active gare routière.
(une récente étude confiée à des universitaires européens s'est interrogés sur la possibilité d'une urbanisation plus continue le long de la voie ferrée, sur laquelle
pourrait circuler un tramway . Note du 2 décembre 2009)
Cette nouvelle accessibilité n’est-elle pas un élément de la qualité résidentielle, au même titre que l’environnement campagnard toujours proche, sans oublier
l’avantage de la proximité stéphanoise ?
Le réel change parfois plus vite que la perception que l’on en a. Il faut
revisiter la vallée pour en avoir conscience, sans se complaire à ne voir que les verrues. Dans un autre ordre d’idées, n’a-t-il pas fallu deux ou trois décennies pour qu’une partie de la
population -et des élus- de l’Ondaine commencent à prendre conscience de la valeur patrimoniale de l’héritage laissé par Le Corbusier, ou que l’on commence à se demander, face à la banalisation
des paysages urbains, si d’autres éléments identitaires (comme le passé minier, l’histoire de la métallurgie, ou encore l’histoire particulière de tel ou tel quartier) ne seraient pas à
revaloriser dans la conscience collective ? Ce n’est pas sans signification symbolique que déjà en 1998, les organisateurs d'un spectacle "Sons et lumière" aient réussi une remarquable
évocation du passé industriel local avec pour principal décor le chevalement minier du Marais, heureusement conservé entre Le Chambon-Feugerolles et La Ricamarie.
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Un paysage de transition : la
Zone Pigeot-Montrambert en 1997, pendant le temps nécessaire à la stabilisation du sol pour l'accueil
Cf. - l'article du 30 mai 2008 sur la reconversion des friches industrielles.
- celui du 2 juillt 2008 (Pigeot foudroyé)